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Merci, nous vous inviterons bientôt à découvrir de nouvelles émotions sensorielles !
Discussion avec Ben Isidore, architecte des mots à la personnalité ultra-sensible tant sur le sens des choses que sur les sensations perceptibles et notamment l’odorat qu’il reconnaît être l’une de ses sources d’inspiration…
Propos recueillis par Clémence Decolin
En cuisine, Hélène Deguen aime utiliser de nombreuses matières premières iconiques de la parfumerie. Elle crée des recettes inédites et collabore avec deux parfumeurs afin de proposer à ses clients de sentir ses desserts avant de les goûter. C’est à travers quelques unes de ces matières premières, mais aussi des souvenirs d’enfance ou de voyages, que nous vous invitons à découvrir l’univers olfactif de cette pâtissière inspirée !
Propos recueillis par Clémence Decolin
Comment utiliser la vidéo pour évoquer un univers olfactif ? Autrement dit, peut-on faire ressentir une émotion olfactive uniquement avec des images et des sons ? Pour tenter l’expérience, cela faisait longtemps que j’avais envie de réunir deux amies. La première est une réalisatrice dont j’admire le travail depuis longtemps, la deuxième exploite un vignoble en Toscane. Le temps d’un week-end, je les ai invitées à réaliser ce petit film sur la cueillette de la truffe. L’expérience est-elle réussie ? A vous de nous dire !
Valentine Pozzo di Borgo
Actuellement en pleine création de la pièce « Du côté de Guermantes », mis en scène par Christophe Honoré, où il interprète le rôle de Swann, Loïc Corbery a pris le temps de nous confier quelques émotions et souvenirs olfactifs. Des parfums de son enfance aux odeurs des théâtres, rencontre avec le 519ème sociétaire de la Comédie Française.
Propos recueillis par Clémence Decolin
La bouteille est dans la cave, bien fermée. Je sais qu’un jour je descendrai la chercher, je la sortirai de son sac plastique et je l’ouvrirai, laissant l’odeur de la substance qu’elle contient me frapper au visage. J’attends cette claque tout autant que je l’appréhende. Cette odeur est implacable. Lourde, chaude, elle est d’une intensité à couper au couteau, comme celle du pétrole brut. Elle n’offre aucune échappatoire, ne propose aucun cheminement, aucune interprétation. C’est un mur contre lequel on se cogne.